Les plaies traumatiques cervico-faciales a hopital national Donka du CHU de Conakry

Les plaies traumatiques cervico-faciales (PTCF) peuvent entrainer des complications et des sequelles esthetiques et fonctionnelles graves. Les objectifs de l'etude etaient de determiner le profil epidemiologique des PTCF; de decrire les formes cliniques rencontrees et leur prise en charge. Il s'agissait d'une etude prospective realisee de Fevrier a Juillet 2010 a l'hopital National Donka du CHU de Conakry. Elle a porte sur 265 patients presentant des PTCF et ayant beneficie d'une prise en charge. La frequence des PTCF par rapport aux autres plaies traumatiques des autres regions etait de 8;56. Les adultes jeunes de 21-30 ans etaient les plus touches (38;49) et 74;34etaient des hommes contre 25;66de femme soit un sex ratio de 2;90. Les AVP etaient la cause des plaies dans 70;57des cas. Le tableau clinique etait domine par les plaies de type II (49;05) suivis des plaies de type I (48;30) et 2;65de plaies de type III. Le traitement effectue etait medico-chirurgical. L'evolution a ete jugee favorable dans 82;13des cas et defavorable dans 17;85 des cas

Urgences traumatologiques et stomatologiques en pratique courante dans le service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale au CHU de Cocody

INTRODUCTION : Cette etude vise a decrire les caracteristiques des urgences traumatologiques et stomatologiques en pratique courante; recenser les circonstances a l'origine des traumatismes maxillo-faciaux et evaluer les principales lesions rencontrees et leur prise en charge therapeutique. PATIENTS ET METHODES : Il s'agit d'une etude retrospective et descriptive realisee dans le service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale; concernant 2225 dossiers de patients ayant presente des traumatismes maxillo-faciaux et s'etendant de 2000 a 2004. Cette etude s'est deroulee principalement en deux phases: une phase de recensement des dossiers de traumatismes maxillo-faciaux admis aux urgences; une phase de depouillage incluant l'age; le sexe; les principales etiologies; les types de lesions et leurs localisations; le traitement en urgence et le traitement de 2eme intention. RESULTATS : *Selon l'Age : Les traumatismes maxillo-faciaux s'expriment a grande majorite chez les patients dont l'age varie entre 10 et 40 ans (66;05pour cent). *Selon le sexe : Quelle que soit la tranche d'age; les sujets de sexe masculin sont plus atteints: 70;20pour cent avec un sex-ratio de 2;35. *Selon I' etiologie : Les accidents de la voie publique (4 roues et 2 roues) constituent la premiere etiologie pourvoyeuse de traumatismes maxillo-faciaux avec 46;65pour cent. *Selon les lesions et leurs localisations : Les lesions des parties molles representent 71;15pour cent des atteintes maxillo-faciales avec une predominance des localisations autres que labiales et linguales. *Au plan therapeutique : Le traitement de premiere intention a consiste en des sutures simples respectant les differents plans et structures de la face pour les plaies et les pertes de substances simples. La methode orthopedique a ete souvent realisee en urgence pour les lesions osseuses et dentaires simples. Elle consiste soit en une ligature dentaire simple; soit une contention mono maxillaire; soit en un blocage bi maxillaire sur arcs maxillaires. Le traitement de deuxieme intention differe de quelques jours a interesse les pertes de substances plus etendues et les lesions osseuses; dentaires complexes. C'est l'osteosynthese en chirurgie reglee ou la cicatrisation dirigee apres parage et suture hemostatique realisee en urgence dans les delabrements faciaux. CONCLUSION : Au terme de cette etude; nous pouvons retenir que les traumatismes maxillo-faciaux sont frequents et surviennent surtout chez les sujets jeunes de sexe masculin; les etiologies sont dominees par les accidents de la voie publique; ces traumatismes engendrent outre les lesions des parties molles frequentes; les lesions osseuses et dentaires et mettent tres rarement en jeu le pronostic vital. Le traitement a consiste en general en un parage et en des sutures simples en premiere intention; la prise en charge en deuxieme intention est effectuee en differe pour les lesions complexes

Prise en charge des fractures associées des membres et de la face. Notre experience au CHU de Treicheville (Abidjan)

Trente six (36) dossiers de patients présentant unefracture concomitante des membres et de la face ontété revus de façon rétrospective. Il s'agissait de 26hommes et 10 femmes âgés en moyenne de 32,91 ans(extrêmes 03 à 70 ans) tous admis au CHU de Treichvilleentre janvier 1998 et octobre 2003.Les accidents dela voie publique représentaient l'étiologie la plusfréquente (77,8%). Le membre inférieur était intéressédans 69,44% des cas et les lésions maxillo-faciales selocalisaient à l'étage inférieur dans 61,11%. Lesassociations lésionnelles fréquentes étaient lesfractures mandibulaires associées aux fractures dufémur (13,88%). Les sièges des fractures étaient divers etaucune association n'était significativement pré-pondérante pour expliquer des circonstancesétiopathogéniques particulières.Les moyens thérapeutiques utilisés dans les deuxspécialités ont été dominés par les traitementsorthopédiques. En définitive, 36,11% des patients ontété pris en charge dans le même temps opératoire,séparément et de façon différée pour 63,89% destraumatisés.L'évolution a été simple chez 29 patients, soit80,6% avec une consolidation acquise pour toutesles lésions fracturaires. Des complications ont étéobservées et se résumaient en 5 sepsis superficielset une nécrose commissurale. Une séquelle a typede raideur du poignet a été constaté.Au sein d'une même structure hospitalière la priseen charge des fractures maxillo faciales et desmembres doit obéir à une concertation préalable entreles spécialités afin de permettre un traitement rapideet complet des lésions

Orofacial Injuries in Eclamptic Nigerians

A retrospective review of one hundred and seventy three cases of eclampsia seen between 1994 and 2002 was conducted. Twenty one patients (12.1) whose ages ranged from 18 to 35 years sustained orofacial injuries during the course of their eclamptic fits. Lacerations and bruises on the tongue; gingivae and lips accounted for injuries in all the patients. Temporomandibular joint dislocation was also recorded in one patient. Tongue lacerations were mainly due to tongue biting. Forceful insertion of objects during convulsive episodes was responsible for the bruises and deep lacerations at the ventral surface of the tongue in two patients. Two patients died from severe and uncontrolled bleeding complicated by renal failure and aspiration pneumonia from lacerations on the tongue and gingivae. Vigorous campaign should be carried out to encourage antenatal care attendance by pregnant mothers so that potential cases of eclampsia could be nipped in the bud before progressing to frank eclampsia. Furthermore; additional injuries usually inflicted on pregnant women by anxious relatives from forceful insertion of unpadded objects as mouth props should be discouraged through public health promotional campaigns. Obstetricians should be aware of the possibility of these injuries in an unconscious eclamptic patient and their life-threatening consequences if not promptly diagnosed and managed. The need to seek appropriate and early dental or maxillofacial consultation where such injuries are suspected and where services are available is imperative